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SPORT / PLANCHE A VOILE
Communiqué de presse N°26 - vendredi 19 septembre 2003

RAPHAELA LE GOUVELLO
Traversée du Pacifique en planche à voile en solitaire


Raphaëla le Gouvello flirte avec la zone dangereuse…
 
 
La dépression  formée au Sud s’accompagne d’un train de houle imposant qui met Raphaëla le Gouvello dans une position relativement délicate
pour naviguer.

 
« c’est compliqué à gérer » nous avouait elle mardi 16 septembre « je navigue exactement en travers des vagues et je ne fais pas la route directe, c’est psychologiquement difficilement acceptable » Mais en définitive, la fuite au Nord s’est imposée à Raphaëla ces derniers jours. Il lui fallait absolument éviter d’une part les « pics élevés » de futurs trains de vagues qui se présentaient sur sa route et les gros nuages noirs porteurs de pluie qui sévissaient non loin de sa position. Mais en vain. Rattrapée par les éléments, notre véliplanchiste n’a pu que subir leurs incontestables pouvoirs : « le vent s’est mis à forcir sous le grain, j’ai quand même essayé de repartir en navigation, et puis plus rien…soudainement absence totale de vent ». Petit contretemps sans véritable conséquence sur sa moyenne quotidienne puisque Raphaëla réussira ce jour là à parcourir 76 milles.
 
En revanche, elle reste en alerte et maintient les discussions techniques sur son routage et sur la météorologie avec Guy SAILLARD. Elle redoute encore de devoir faire face à des conditions de mer insurmontables et dangereuses pour sa sécurité :
 
Elle s’explique en ces termes : « jusqu’à 3m de creux ça va, c’est seulement au delà que ça commence à déferler. D’ailleurs, c’est exactement comme cela que j’ai chaviré le 24 août ».  
La houle devrait néanmoins faiblir à partir d’aujoutd’hui pour passer sous les 2m en début de semaine prochaine. Dépendante de l’état de l’océan dans sa prise de  décision de naviguer, Raphaëla le Gouvello appréhende également le fait d’être obligée de se réfugier dans la planche en attendant un apaisement à l’extérieur : « en plus d’être performante, la planche est confortable pour passer quelques heures. De là à y rester calfeutrée toute une journée ! c’est vite l’enfer car il y fait chaud et humide »
 
Raphaëla avoue également fournir un important travail mental pour surmonter sa solitude et le temps qui lui reste encore à passer en mer.
Pour cela, elle compte naturellement sur le soutien de sa famille et de son entourage constamment à l’écoute de son évolution
dans cette extraordinaire tentative.
 
Les pieds enflammés depuis maintenant une semaine sont désormais emballés « comme une momie » avec de l’élastoplast. Raphaëla sait parfaitement qu’il est indispensable pour elle de soigner ses quelques maux et conserver ainsi un état de fraîcheur physique suffisant pour espérer réussir son pari.
 
Dans la nuit de mardi à mercredi, Raphaëla le Gouvello a constaté plusieurs problèmes techniques qui pouvaient avoir une incidence grave sur la suite de la traversée. En effet, à son réveil, elle s’est aperçue que son déssalinisateur d’eau bien qu’ayant fonctionné toute la nuit n’avait donné aucun résultat. Le premier réflexe a conduit instinctivement Raphaëla à plonger sous la coque vérifier le trou d’arrivée d’eau n’était pas obstrué. Fausse alerte en définitive, et l’intervention de Guy SAILLARD, architecte de la planche, confirma qu’il ne s’agissait en fait que d’un petit tuyau situé à l’arrière de l’appareil qui s’était malencontreusement débranché.
 
Par la suite, le téléphone fixe allait à son tour donner l’impression de rendre l’âme, ce qui ne fit qu’amplifier l’inquiétude de Raphaëla. Là aussi, quelques manipulations suffirent à lui rendre son autonomie de fonctionnement : « ce sont les effets de la solitude…je gamberge toute la journée alors il m’arrive de paniquer rapidement et je m’en veux. Surtout que dans ce cas précis il s’agissait des 2 pannes que je crains le plus : le déssal et le téléphone !! ». Finalement, la journée se passera sans encombre, offrant même à notre navigatrice quelques bons moments de navigation sous le soleil.
 
Hier jeudi 18 septembre, Raphaëla était positionnée à 16h30
par 9°55 SUD / 116°08 OUEST. 

 
Distance parcourue dans les dernières 24h :     72 milles
Distance totale parcourue depuis Lima :         2407 milles
Distance à parcourir jusqu’au point de passage Tuamotu : 1562 milles
Distance à parcourir jusqu’à Papeete :          2019 milles (soit 3739 km)
 
Des nouvelles de Raphaëla le Gouvello vous seront communiquées
Mardi 23 septembre.

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