Raphaëla
le Gouvello flirte avec la zone dangereuse…
La dépression formée au Sud s’accompagne
d’un train de houle imposant qui met Raphaëla le Gouvello dans
une position relativement délicate
pour naviguer.
« c’est compliqué à gérer »
nous avouait elle mardi 16 septembre « je navigue exactement
en travers des vagues et je ne fais pas la route directe, c’est
psychologiquement difficilement acceptable » Mais en définitive,
la fuite au Nord s’est imposée à Raphaëla ces
derniers jours. Il lui fallait absolument éviter d’une part
les « pics élevés » de futurs trains
de vagues qui se présentaient sur sa route et les gros nuages noirs
porteurs de pluie qui sévissaient non loin de sa position. Mais
en vain. Rattrapée par les éléments, notre véliplanchiste
n’a pu que subir leurs incontestables pouvoirs : « le
vent s’est mis à forcir sous le grain, j’ai quand même
essayé de repartir en navigation, et puis plus rien…soudainement
absence totale de vent ». Petit contretemps sans véritable
conséquence sur sa moyenne quotidienne puisque Raphaëla réussira
ce jour là à parcourir 76 milles.
En revanche, elle reste en alerte et maintient les discussions
techniques sur son routage et sur la météorologie avec Guy
SAILLARD. Elle redoute encore de devoir faire face à des conditions
de mer insurmontables et dangereuses pour sa sécurité :
Elle s’explique en ces termes : « jusqu’à
3m de creux ça va, c’est seulement au delà que ça
commence à déferler. D’ailleurs, c’est exactement
comme cela que j’ai chaviré le 24 août ».
La houle devrait néanmoins faiblir à partir d’aujoutd’hui
pour passer sous les 2m en début de semaine prochaine. Dépendante
de l’état de l’océan dans sa prise de
décision de naviguer, Raphaëla le Gouvello appréhende
également le fait d’être obligée de se réfugier
dans la planche en attendant un apaisement à l’extérieur :
« en plus d’être performante, la planche est
confortable pour passer quelques heures. De là à y rester
calfeutrée toute une journée ! c’est vite
l’enfer car il y fait chaud et humide »
Raphaëla avoue également fournir un important travail
mental pour surmonter sa solitude et le temps qui lui reste encore à
passer en mer.
Pour cela, elle compte naturellement sur le soutien de sa famille
et de son entourage constamment à l’écoute de son
évolution
dans cette extraordinaire tentative.
Les pieds enflammés depuis maintenant une semaine sont désormais
emballés « comme une momie » avec de l’élastoplast.
Raphaëla sait parfaitement qu’il est indispensable
pour elle de soigner ses quelques maux et conserver ainsi un état
de fraîcheur physique suffisant pour espérer réussir
son pari.
Dans la nuit de mardi à mercredi, Raphaëla le Gouvello
a constaté plusieurs problèmes techniques qui pouvaient
avoir une incidence grave sur la suite de la traversée.
En effet, à son réveil, elle s’est aperçue
que son déssalinisateur d’eau bien qu’ayant fonctionné
toute la nuit n’avait donné aucun résultat. Le premier
réflexe a conduit instinctivement Raphaëla à plonger
sous la coque vérifier le trou d’arrivée d’eau
n’était pas obstrué. Fausse alerte en définitive,
et l’intervention de Guy SAILLARD, architecte de la planche, confirma
qu’il ne s’agissait en fait que d’un petit tuyau situé
à l’arrière de l’appareil qui s’était
malencontreusement débranché.
Par la suite, le téléphone fixe allait à
son tour donner l’impression de rendre l’âme, ce qui
ne fit qu’amplifier l’inquiétude de Raphaëla.
Là aussi, quelques manipulations suffirent à lui rendre
son autonomie de fonctionnement : « ce sont les effets
de la solitude…je gamberge toute la journée alors il m’arrive
de paniquer rapidement et je m’en veux. Surtout que dans ce cas
précis il s’agissait des 2 pannes que je crains le plus :
le déssal et le téléphone !! ».
Finalement, la journée se passera sans encombre, offrant même
à notre navigatrice quelques bons moments de navigation sous le
soleil.
Hier jeudi 18 septembre, Raphaëla était positionnée
à 16h30
par 9°55 SUD / 116°08 OUEST.
Distance parcourue dans les dernières 24h :
72 milles
Distance totale parcourue depuis Lima :
2407 milles
Distance à parcourir jusqu’au point de passage Tuamotu :
1562 milles
Distance à parcourir jusqu’à Papeete :
2019 milles (soit 3739 km)
Des nouvelles de Raphaëla le Gouvello vous seront communiquées
Mardi 23 septembre.
DU SON est disponible lors des vacations organisées
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