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POINT DU JOUR n°63
Samedi 27mai 2006 (Paris 19H15)

Chatouiller la limite

Pour la journée de vendredi, c’est plutôt « un petit vent sympa qui se présente et j’ai envie de faire durer le plaisir, de profiter. Même si je me sens quand même fatiguée par rapport au début de la traversée ».
Pierre-Louis Castelli est avec nous.
- « Ecoute Raphaëla, je regarde ma montre, il est l’heure pile et dans les 20 secondes qui suivent, tac le téléphone sonne ! Tu as une pointeuse sur ta planche ou quoi ? ».
- « Ben, tu sais, moi aussi je regarde l’heure et je me dis : il ne faut pas être en retard ».
Comme si, vexés et du coup retenant notre respiration comme Pepe dans « Astérix en Hispanie », on quittait le PC les bras croisés et l’air renfrogné !
- « Dis-moi Raphaëla, à quoi ne s’habitue-t-on pas ? ».
- « Ah, on ne s’habitue pas à certains plats qu’on trouve mauvais ! C’est vrai que sur cette traversée j’ai des envies de bouffe
normale beaucoup plus que sur les autres traversées ».
- « Je vais te raconter une petite anecdote. Un jour Roland Jourdain et Elen McArthur ont échangé leurs plats et Roland Jourdain a dit : « C’est la dernière fois que je fais un échange de ce genre avec des Anglais ». Comme quoi les goûts c’est aussi une question de culture…

6 heures de navigation aujourd’hui samedi, ce fut long, peut-être un peu trop long : « Je suis totalement H.S, je suis à moitié allongée dans la planche, j’ai mal au cœur et à la tête ». Ça, c’est le signe que Raphaëla en a un peu trop fait aujourd’hui. « Le vent était de 25 nœuds et ce soir je dérive un peu vers le Sud. C’est vrai que je me suis dit qu’il fallait que j’essaie de tenir, mais je sens que dans les prochains jours il faudra que je réduise les heures de navigation ».
Jean-Claude Belot (son kiné) est présent, fidèle au poste :
- « Raphaëla, il faut que tu penses à en faire un peu moins. Tu sais avec la mer formée, même la nuit tes muscles travaillent, ce qui fait que tu n’es jamais totalement au repos, donc il faut te ménager, il faut raisonner ton effort ».
- « Oui, je crois que j’ai chatouillé la limite là… Mais hier la mer était tranquille et ce matin c’était 2 à 3 m de creux. Ça ne déferle pas mais ça remue bien quand même ».
- « Et ton coude ? »

- « Ecoute, je gère avec le Flector que je fais tenir comme je peux. Mais bon, là, en ce moment, il faut que je change de bras pour tenir le téléphone, il est trop fléchi et ça fait mal ».
- « Eh oui Raphaëla c’est un symptôme qu’on repère vite… Quand on ne peut plus porter un verre plein à ses lèvres… ».

Véronique Millour (notre amie de Brest) est venue spécialement de Lampaul Ploudalmézeau pour chercher le soleil du Morbihan et pour la vacation. Et bien c’était raté (pour le soleil).
- « De quelle couleur est la mer autour de toi ? »
- « C’est plutôt bleu profond très limpide. Et je me souviens que sur l’Atlantique quand la mer déferlait, la crête avait une couleur turquoise. Ici c’est incolore. Et puis c’est pas facile de photographier la mer. L’autre jour quand je suis restée coincée dans ma planche toute la journée, j’ai fait des photos et quand je les ai regardées on avait l’impression qu’il faisait archi beau. C’était l’invitation à la baignade. J’étais dégoûtée parce que ça ne correspondait pas du tout à la réalité ».
- « En tout cas ménage-toi et souviens toi : qui va piano va sano… ».

Marie-Renée (l’institutrice de l’école St Gildas à Pénestin) est de passage : « Ecoute Raphaëla, il y a des gens qui viennent écrire des mots d’encouragement pour toi sur le panneau blanc devant l’école. Et puis on continue les contacts avec l’école de St-Denis à la Réunion (Léon Dierx) ».

Charlotte a une recette pour le mal de tête :
- « Raphaëla, tu masses ton gros doigt de pied ou ton pouce. Et sous le gros doigt de pied, à l’endroit du creux c’est la nuque ».

Laurence, notre spécialiste anatifes de l’Ifremer est avec nous et elle ne désespère pas que Raphaëla fasse bientôt une récolte pour ses analyses. « J’ai beaucoup d’espoir que lorsque tu vas te rapprocher des côtes tu fasses une bonne récolte ».

Des copains planchistes de Raphaëla (Cathy, Olivier et leurs enfants) font un petit saut après leur session de planche à Pont Mahé.
- « Salut Raphaëla, je crois que tu as raté le coup de vent de l’année le week-end dernier, c’était top, on a fait des jibes et des sauts en ton honneur ».
- « Ah merde alors ! ».

Quand je vous dis que Raphaëla est incorrigible…

Rédaction Hélène André

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