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POINT DU JOUR n°68
Jeudi 1er Juin 2006 (Paris 20H30)

La rencontre

Ca y est, c’est prévu aujourd’hui, ce matin même, mais on ne sait pas à quelle heure… Le patrouilleur La Rieuse a fait route toute la nuit vers Raphaëla.
Raphaëla les attend, « ils sont en retard, non ? ». Non, je ne crois pas, simplement ils la cherchent, Cyril est en contact avec Jean-François Bonnin qui lui transmet des positions aussi souvent que possible.
- « Ecoute Raphaëla, tu pourrais commencer à naviguer, comme ça tu feras de la route vers eux ». Parce qu’intérieurement je ne sais pas très bien s’ils vont se voir le matin ou l’après-midi. Finalement Raphaëla commence à gréer et à se préparer pour naviguer. Mais, manifestement elle a la tête ailleurs, et elle commet une erreur. Lors du gréage de sa voile, il y a une phase où elle met le gréement à l’eau, ce qu’elle fait... Mais en oubliant de d’arrimer à la planche le bout qui fait la liaison avec la voile. « J’ai sauté à l’eau (elle était attachée je vous rassure), il était moins une avant que mon grément ne coule ». Un planchiste ne peut jamais regarder couler son gréement sans rien faire. Au cours de sa baignade la VHF étanche qu’elle porte toujours sur elle prend l’eau…. et ne fonctionne plus… Elle a récupéré la VHF de secours dans sa planche (on a toujours raison de doubler certains matériels importants).

Du coup au moment de l’approche de la Rieuse, Raphaëla est encore à moitié trempée, un peu tremblotante, le froid ou l’émotion, au choix. Le zodiac est mis à l’eau dans une mer bien creusée, mais les marins ont une parfaite habitude de ce genre de manip. Cyril est à bord, il semble en bonne forme. Ils s’embrassent, ils ne se parlent pas, les mots ne sortent pas. Les regards suffisent souvent. Raphaëla donne les cassettes, le journaliste de TF1 fait une « interview éclair », demande à Raphaëla de faire un bord pour la filmer. Puis le zodiac retourne vers la Rieuse. Et ils s’en vont… Durée de l’opération : 1H30. « Je me suis demandée après coup si je n’avais tout simplement pas rêvé ! ».

Raphaëla a réussi à naviguer un peu aujourd’hui dans un vent de 20-25 nœuds. « Mais demain c’est à nouveau le shaker qui est prévu. Peut-être que je ne vais pas naviguer du tout ».

Comme c’est la semaine du développement durable, Eric le Gouvello (EDAXIS) a réuni au PC à Paris Stéphane Quéré (responsable DD, groupe SUEZ) et Hélène Valade (DD, Lyonnaise des Eaux) pour aborder avec Raphaëla ce sujet autour duquel sa traversée s’est organisée. C’est bien, ça va lui changer les idées, parce que je la sens fatiguée et un peu démoralisée.

C’est Eric le Gouvello qui anime le débat.
- « Raphaëla, j’ai eu une conversation avec Guy Saillard ce matin, qui m’a démontré que ta planche était un modèle de développement durable. En effet, elle est totalement autonome et cette cellule de vie fonctionne avec de l’énergie renouvelable. Il est facile d’appliquer cette idée aux maisons ».
- « Oui, les panneaux solaires remplissent bien leur fonction. Et je trouve déplorable qu’aujourd’hui en France, l’installation de panneaux solaires soit si longue à mettre en œuvre ».

Stéphane Quéré intervient :
- « Nous travaillons beaucoup sur les énergies renouvelables, et en particulier la biomasse. Par exemple on fabrique des granulés bois à partir des résidus des scieries, ou même à partir de cosses de riz ou de noyaux d’olives. Et vous Raphaëla comment êtes-vous organisée pour vos déchets ? ».
- « Eh bien je trie. Il y a d’un côté les emballages de toute la nourriture lyophilisée que je mets dans des sacs. Et de l’autre tout ce qui est biodégradable, type essuie-tout, que je balance à la mer. Et donc régulièrement je fais ma corvée poubelle, en déposant les sacs à l’avant de la planche. Quant aux bouteilles de gaz, je les coule, elles sont en fer ça ne pose pas beaucoup de problème »
- « Et qu’est-il de l’état de la mer ? »
- « Dans les endroits où je navigue il n’y a quasiment pas de vie humaine ou même animale. J’ai quand même organisé une comptabilité des macro-déchets que je croise mais mes statistiques sont très basses. Il faut bien reconnaître que l’océan le plus pollué semble bien être l’océan Atlantique ou la Méditerranée, avec des nappes de dégazage que j’ai dû traverser ».

La semaine du développement durable est aussi l’occasion de sensibiliser les enfants, et Hélène Valade prend la parole car elle a travaillé sur le Kit pédagogique et sur le programme « Les Chemins de l’Eau ».
- « Ecoutez Raphaëla, j’avais fait un compte rendu interne à l’issue de la précédente vacation où j’étais venue vous parler. Et tout le monde m’a littéralement bombardée de questions ! Je voulais vous dire aussi que je trouve que le ton des articles qui traitent du développement durable me semble beaucoup plus optimiste cette année que les autres années. Et les enfants qui travaillent sur les Chemins de l’Eau retournent chez eux avec des mesures sévères qu’ils entendent faire appliquer à leurs parents, comme l’eau du robinet quand on se lave les dents… ».
- « Ah, je suis contente d’avoir des nouvelles positives, parce que cette traversée je l’ai toujours voulue sous l’angle du développement durable et comme un moyen de distiller des messages sur ce sujet. Et ça me fait chaud au cœur de savoir que le kit incite les enfants à faire des choses. J’avais le cafard aujourd’hui et là je récupère la pêche. On peut faire avancer les choses avec la force et l’énergie des enfants. Le développement durable est en train de faire tâche d’huile ». Personnellement j’ai trouvé cette dernière remarque assez drôle, surtout juste après les remarques sur les dégazages… Mais personne n’a relevé, on continue…

Stéphane Quéré reprend la parole :
- « Les grosses sociétés avancent sur le développement durable car elles n’ont pas le choix. Et le groupe SUEZ est pionnier en la matière. C’est aussi une condition pour prospérer. Et de plus en plus de PME s’y mettent ».
- « Oui mais je crois qu’il y a encore du chemin à faire. Parce qu’il y a encore pas mal de boîtes de services qui estiment ne pas être concernées par ce sujet puisqu’ils vendent de la matière grise. Dans mon milieu professionnel il y a encore quelques améliorations à apporter ».

Rédaction Hélène André

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