2006 : Océan Indien

2003 : Océan Pacifique

2002 : Mer Méditerranée

2000 : Océan Atlantique






2006 : l'Océan Indien

Cette nouvelle aventure dans laquelle se lance la véliplanchiste est une première mondiale : la traversée de l’Océan Indien en solitaire, et sans assistance en planche à voile, entre Exmouth, sur la côte Nord Ouest de l’Australie, et La Réunion, en 2006.

Le départ aura lieu à partir du 5 avril 2006, afin de bénéficier d’une fenêtre météo optimale. Un périple de près de 3400 milles nautiques (6300 km) attend Raphaëla. L’arrivée est prévue en juin, après 70-75 jours passés seule en mer.

EXMOUTH

Fondée en 1967, pour les besoins de la base navale de communication voisine, Exmouth vit du tourisme et offre de multiples possibilités d’hébergement et de circuits. Ce petit bourg de 2500 habitants attire les amoureux de la plongée sous-marine car le reef y est magnifique et la faune sous-marine très colorée.

LA REUNION

Isolée en plein cœur du l’Océan Indien, l’Ile de la Réunion est une île volcanique dont le point culminant a plus de 3000 m se distingue de très loin pour le navigateur au large ! Cette île de 2500 km² offre en outre une diversité de paysages et de cultures qui lui confère une vraie richesse et originalité. Arriver à la Réunion après une longue traversée en solitaire c’est une occasion unique de se plonger dans son histoire et sa découverte.

UN PARCOURS INEDIT

La navigatrice sera confrontée à plusieurs difficultés majeures :

La traversée imposera au minimum 3 à 4 jours de conditions extrêmes de mer et de vent, pouvant entraîner des chavirages et un confinement forcé à l’intérieur de la cabine transformée en cellule de survie, et une planche à voile en fuite. De plus, le système météorologique et océanographique complexe et unique de l’Océan Indien nécessitera un routage très précis. Les conditions de navigation seront en moyenne certainement plus « musclées » que celles rencontrées précédemment sur la durée, ce qui nécessitera une attention constante et une dépense physique importante pour la véliplanchiste.

La zone traversée est réputée pour la richesse de ses eaux en poissons, ce qui devrait entraîner beaucoup plus de rencontres avec la faune, avec parfois quelques risques. Les requins sont notamment très présents auprès des côtes Australiennes et des Mascareignes. C’est pourquoi, pour mieux anticiper le risque d’une confrontation dans l’eau, au moment d’un carénage comme elle avait dû le faire sur le Pacifique, Raphaëla a plongé le 22 juin 2005 parmi les 9 requins du bassin de Nausicaa à Boulogne sur Mer.

Au delà de ces enjeux techniques, Raphaëla ajoute:

« Pour réussir, il faut d’abord se mettre à l’écoute de l’environnement, de l’océan, passer sur « la pointe des pieds », être en harmonie avec lui. J’ai aussi besoin de la sérénité de mon équipe et de l’ensemble de tous les intervenants pour avancer, pour me sentir bien, seule. Il faut enfin des moyens et une viabilité économique que nous ont donnés nos partenaires pour préparer minutieusement cette traversée en se plaçant à chaque fois dans l’option la meilleure à nos yeux. On pourrait dire qu’il faut du « développement durable » pour réussir une telle entreprise, et que finalement, en y réfléchissant bien, le «dd» comme on dit familièrement s’applique à toute entreprise humaine, tant dans le monde de l’entreprise qu’ailleurs. Et si on en faisait un enjeu ? »


2003 : l'Océan Pacifique

C’est une première mondiale sans équivalent : une traversée du Pacifique en planche à voile sur les traces du célèbre radeau du Kon-Tiki pour relier le Pérou à la Polynésie. Partie le 5 août 2003, Raphaëla le Gouvello a parcouru 4 455 milles, de Lima au Pérou jusqu’à Papeete, pour une arrivée le 2 novembre 2003, extraordinairement fêtée par les Polynésiens.

Un périple de 89 jours de navigation sans interruption, en autonomie complète, que Raphaëla et son équipe ont préparé minutieusement durant plus de 2 ans et demi, cette traversée du Pacifique fut aussi pour Raphaëla l’occasion d’approfondir et d’intensifier cette relation très forte qu’elle entretient avec la mer.


2002 : la Méditerranée

Après avoir fait construire un nouveau flotteur en 2001, pour se préparer au Pacifique, et s’être entraînée de manière intensive pendant plus d’un an et demi, Raphaëla a décidé avec son équipe de s’élancer sur une traversée de la Méditerranée, inédite en planche à voile en solitaire.

A la suite à un premier départ infructueux le 25 juillet 2002, Raphaëla s’est élancée du Centre Municipal de Voile du Roucas-Blanc à MARSEILLE le 28 août pour rejoindre SIDI BOU SAID en Tunisie le 7 septembre.

Au total, 550 milles soit plus de 1 000 km parcourus en 10 jours … Cette traversée aura permis de révéler que la nouvelle planche est plus rapide et tout aussi fiable.


2000 : l'Océan Atlantique

Première traversée de l’océan Atlantique en planche à voile et en solitaire par une femme.

Partie de Saly (Sénégal) le 25 février 2000, Raphaëla réussit son pari en atteignant la Martinique après une traversée de 58 jours et 2750 milles nautiques parcourus.

Une traversée plus longue que prévue, due à un manque de vent important et inhabituel peu de temps après le départ, qui nécessitera un ravitaillement dans le dernier tiers du parcours pour permettre à Raphaëla de terminer son défi Atlantique avec succès !



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