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SPORT / PLANCHE A VOILE
Communiqué de presse N°19 - lundi 25 août 2003

RAPHAELA LE GOUVELLO
Traversée du Pacifique en planche à voile en solitaire


Un chavirage pour laisser une trace dans le Pacifique
au moment du passage de la barre symbolique
des 1000 milles……

Depuis plusieurs « longs » jours maintenant, Raphaëla le Gouvello voit l’océan reprendre ses droits et imposer sa puissance. Un choix cornélien s’offre à elle : prendre le risque d’affronter les éléments en sortant gréer sa voile ou, plus sagement, attendre, confinée dans sa planche, que le ciel et la mer fassent taire leur colère…

La barre des 1000 milles a été franchie ce week-end. Psychologiquement, son effet est indiscutable. Si loin du monde et seule pendant toute la durée de la traversée, Raphaëla se raccroche à facilement à ces seuils de distance franchis.

Le vent a considérablement forci, atteignant même les 35 nœuds durant le week-end. La houle est imposante et les déferlantes viennent constamment déverser leurs flots sur les flancs de l’embarcation.

Quelques minutes d’observation suffisent en général à Raphaëla pour choisir la voile la mieux adaptée aux conditions. Or, en ce moment, le temps trop aléatoire se caractérise le plus souvent par « la violence des rafales de vent et une succession de gros nuages noirs accompagnés d’un crachin désagréable ».
Ainsi, notre véliplanchiste expérimentée se voit souvent obligée de changer plusieurs fois de taille de voile dans une seule journée. Lorsque l’on sait l’énergie et le temps que tout cela lui prend, on comprend aisément qu’elle préfère ranger son matériel et rentrer se mettre à l’abri dans son habitat exigu. Néanmoins, les dangers continuent de se profiler à l’horizon et Raphaëla redouble d’attention. Alors, l’esprit s’assombrit…et, Raphaëla de
nous confier : « j’espère que cela va finir par se calmer. J’ai envie de naviguer sans pour autant me faire trop peur. Cela devient invivable de rester à ne rien faire en subissant constamment ».

L’appréhension est bien palpable en effet. On a cru un moment voir les ardeurs de l’océan prendre un repos bien mérité, lorsque vendredi le ciel s’est ouvert et que le vent a légèrement faibli. La navigation est devenue agréable et Raphaëla a pu enfin se retrouver en parfaite harmonie avec la nature. Mais, cet instant de bonheur n’a été que de trop courte durée. En fin d’après midi, le noir a remplacé le ciel azur et le vent a repris de plus belle. De difficiles heures ont alors commencé ne laissant que peu de place à la navigation. « La lecture me permet d’évacuer le stress. En bouquinant « Voyages en Polynésie », j’apprends beaucoup de choses sur Tahiti ».

Mais, la réalité reprend vite le dessus. La planche, ballottée dans tous les sens, montait rapidement vers le sommet des vagues avant de redescendre précipitamment dans leur creux. « De vendredi soir à dimanche, je n’avais jamais vu une mer aussi grosse, avec une amplitude énorme et des vagues atteignant facilement les 5 mètres. J’étais effrayée... Fascinée même, d’être confrontée à une telle énergie qui m’obligeait à rester sur mes gardes... »

Et, à une heure du matin dans la nuit du samedi au dimanche (8H00 heure française ce dimanche), le chavirage tant redouté a eu lieu. En une fraction de seconde la planche a fait un « tonneau », emportée par une déferlante plus imposante que les autres. Quelques heures après Raphaëla faisait part de ses premières impressions : « Tout est allé très vite, ça a dû durer 2 secondes. Je me suis cognée à la télécommande de la caméra, je crois que ça va me coûter un œil au beurre noir !! ». Pourtant, Raphaëla paraissait presque soulagé d’avoir vécu cette dure épreuve. « Tous nos entraînement au chavirage n’auront pas été vains !! je sais maintenant à quoi m’attendre pour ce type de situation qui reste tout à fait inconfortable… j’espère simplement que l’océan va me laisser un peu de répit pour les jours à venir… »

Toutes ces émotions ont ragaillardi Raphaëla. La planche est sûre, les conditions se calment et deviennent ainsi plus favorables à une bonne navigation. Le soleil offrait déjà ce matin (16H00 heure française) quelques rayons apaisants.

La journée s’annonce agréable et la hâte de repartir « plancher » se faisait sentir dans sa voix…

Raphaëla était positionnée à 15h30 par 11°34 SUD / 94°39 OUEST.

Des nouvelles de Raphaëla le Gouvello vous seront communiquées jeudi 28 août.

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