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Les déchets en mer

Nous utilisons l’océan comme une poubelle, sans discernement. Tout le monde jette.

Bien sûr, une marée noire réveille les consciences mais elle ne représente qu’une faible partie de la pollution des mers. Dans ses traversées océaniques, Raphaëla croise des déchets, des macro-déchets, même au milieu des océans, à des milliers de km de l’endroit où ils ont été émis ou jetés.

Bouteilles de verre ou de plastique, cannettes de bière, sacs en plastique, filets abandonnés… tous les déchets que nous traitons à terre ou qui sont déversés dans des décharges géographiquement localisées, ces mêmes déchets s’envolent, dérivent, coulent dans les mers, « oubliés dans le temps et dans l’espace ».

Des déchets qui dérivent partout

Dans une de ses expéditions en Arctique, l’Ifremer a pu évaluer la quantité de déchets dans le détroit de Fram, au nord de l’Atlantique, à 2500 m de profondeur, 45 déchets plastiques par km2, mais aussi des objets métalliques, au total 220 déchets de toute nature par km2, des déchets qui ont beaucoup voyagé.

L’impact de ces déchets en mer est multiple. Ils souillent les rivages au terme de leur traversée (par exemple entre 10 000 et 14 000 m3, chaque année, sur les côtes landaises de la France) ; ils tapissent les fonds et les abîment pour longtemps (100 ans pour l’acier, 200 pour l’aluminium, 500 ans environ pour les plastiques chimiques, 4000 ans pour le verre) ; ils étouffent des tortues, des oiseaux et autres mammifères marins ; ils dégradent la faune et la flore en milieu littoral ; ils sont vecteurs de propagation de maladies (comme le paludisme à Madagascar et aux Comores).

Et pourtant, selon la convention Marpol, le rejet des déchets en mer est interdit, avec des dispositions précises selon le type de déchet. Plusieurs accords internationaux sont également prévus, la Convention de Londres de 1972, celle de Bâle en 1989, pour consigner les politiques concernant les déchets en mer. La pollution marine est également l’un des thèmes importants de programmes du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), programmes institués dans beaucoup de régions du monde.

Une pollution anthropique variée

Avec les macro-déchets, les rejets d’eaux usées (effluents ménagers et industriels) restent la principale source de contamination, en volume, de la mer et des côtes. A titre l’illustration, le déversement de composés azotés dans les océans a considérablement augmenté (rejets agricoles et dépôts atmosphériques des émanations d’échappement). C’est particulièrement perceptible dans les estuaires des fleuves d’Europe et d’Asie du Sud et de l’Est ; dans ces dernières régions, la pollution et ses effets sont accentués par la disparition progressive des zones humides côtières et des forêts de mangrove.

A la Conférence de Stockholm en 1972, la préoccupation majeure était liée au DDT, aux métaux lourds, et autres POP (polluants organiques persistants) dont la diffusion atmosphérique est très importante. L’interdiction du DDT a permis par exemple de redonner de la vigueur au développement des populations d’oiseaux de mer en Amérique du Nord et la prévention de la pollution par les navires a tout de même permis de réduire les dégazages sauvages. Quand on veut, on peut !

Raphaëla a passé un accord avec l’Ifremer pour répertorier les déchets qu’elle croise et permettre ainsi de mieux connaître leurs parcours et de contribuer à leur évaluation en zone peu fréquentée.

Crédit photo : Ifremer

IFREMER estime, par exemple, à 175 millions le nombre de débris et déchets divers répartit entre 0 et 200 m de fonds, pour le bassin nord ouest de la Méditerranée

Pour aller plus loin

Un certain nombre de données de cette page sont empruntées à l’association Longitude 181 Nature (www.longitude181.org/dossiers/dechets), mobilisée notamment contre la prolifération des déchets en mer. Le 4 juin prochain, Longitude 181 Nature renouvelle sa journée nationale de sensibilisation contre les déchets en mer.

Un dossier complet du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) sur les déchets,
http://www.unep.org//geo/geo3/french/315.htm

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