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Protéger l'océan

Crédit photo : J-M Liot

Protéger l’Océan, c’est possible ! Même si la tâche est à la mesure de l’enjeu.

Après la catastrophe du pétrolier Prestige sur les côtes de Galice en novembre 2002, le comité de la protection de l’environnement marin (le MEPC, Marine Environment Protection Committee, après une réunion de l’Office Maritime International, organisme dédié de l’ONU) a adopté un texte précisant que :
- le transport des produits pétroliers lourds (fioul lourd, brut lourd, huiles usagées, bitume et goudron) se fera exclusivement dans des pétroliers à double-coque;
- le retrait progressif des pétroliers à simple coque sera accéléré;
- le régime d'inspection des pétroliers sera étendu.
Certes ce ne sont que des mesures partielles et ponctuelles, mais progressivement l’évolution des réglementations et des contrôles gagne en surface … d’océan.

Et puis voici cette entreprise française de grande distribution qui décide de mettre en place une filière de « pêche responsable » pour le poisson surgelé. Il s’agit de commercialiser des filets de poisson surgelés, pêchés dans des conditions qui ne menacent pas la reproduction de l’espèce. Pour tenir ce pari de pêche responsable, ce groupe a pris exemple sur l’Islande. Il a organisé cinq filières : cabillaud, flétan, dorade, limande et loup de mer. Cette initiative relayée, pour l’essentiel par un logo maison sur les emballages, permet d’offrir aux consommateurs un produit destiné à le sensibiliser sur la disparition progressive des réserves de poisson (source : http://www.novethic.fr)

Les océans subissent une dégradation de plus en plus forte due à la pollution et à la surexploitation des ressources. La pollution fut très tôt au cœur des préoccupations (les polluants organiques persistants, POP, les métaux lourds et le pétrole dès la Conférence de Stockholm en 1972). Les marées noires ont eu un fort impact médiatique et entraîné des évolutions des réglementations nationales et internationales, mais elles comptent finalement peu par rapport aux autres déchets ; les POP et les détritus non biodégradables constituent des menaces encore plus importantes pour les océans et les organismes vivants qu’ils contiennent.

Protéger les océans constitue une des grandes priorités de ce siècle, tant est grande leur influence sur la vie. Bien sûr le lien entre les océans et le climat est fort. Avec le réchauffement climatique, nous prenons conscience du risque désormais avéré de voir monter le niveau de la mer d’environ un mètre d’ici la fin de ce siècle (certains scientifiques prédisant maintenant deux), nous mesurons l’évolution des certains courants marins (si précieux à l’entretien de climats tempérés) et l’acidification accrue des océans, due à l’absorption excédentaire de CO2. Ce dernier constat est des plus alarmants avec des conséquences aigues sur la vie et le développement des récifs de coraux et certaines espèces du plancton. Moins de coraux vivants, moins de plancton, deux phénomènes qui affectent lourdement la biodiversité et aggravent la chute des ressources halieutiques de la planète.

La pêche ! C’est là où l’influence de l’homme s’exerce particulièrement avec sa force dévastatrice : la biodiversité des écosystèmes marins est en danger, en raison notamment des effets de la « surpêche ».
La 3ème conférence mondiale sur les océans, les côtes et les îles s’est achevée le 28 janvier à l’Unesco à Paris. Les débats ont montré l’affaiblissement de la biodiversité marine et l’urgence de définir un cadre légal pour la gestion des océans au-delà de 200 milles nautiques, c'est-à-dire là où l’océan n’appartient plus à personne, ce qui autorise tous les abus. Les stocks de poisson sont en forte baisse, de façon dramatique pour certaines espèces. Certaines pratiques de pêche (encore autorisées !), comme le chalutage de grand fond, détruisent des écosystèmes entiers, et font disparaître des espèces dont le cycle de vie et de reconstitution est beaucoup plus long (plusieurs décennies) que ce que permet la pêche intensive (communication alarmée dans la revue Nature de janvier 2006).
Le poisson et les produits de la mer sont une source importante d’alimentation (protéines) pour de nombreux habitants des zones côtières, ce qui est particulièrement le cas autour de l’Océan Indien. Ce sont bien sûr les populations les plus pauvres qui subissent davantage la diminution des ressources de pêche.
Une gestion raisonnable de la pêche et des pêcheries est hautement souhaitable, et possible si une gouvernance mondiale (et mondialement respectée) se met en place, et surtout si nous exerçons notre pouvoir de consommateur averti.
De même l’aquaculture (secteur où Raphaëla exerce son métier de vétérinaire) est en plein développement, particulièrement en Asie (côtes du Pacifique et de l’Océan Indien) mais a besoin d’évoluer vers des modèles plus « durables », qui respectent les environnements aussi bien sur le plan écologique qu’humain, et ne consomment pas plus de poisson qu’ils n’en produisent.

Raphaëla traverse l’Océan Indien. Ce dernier concentre une grande partie des problèmes de pollution et de déclin des ressources halieutiques. La surexploitation des ressources de poisson et les pratiques défectueuses d’aquaculture préoccupent les gouvernements du Bangladesh, de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka, conduisant certains d’entre eux, avec l’Australie, la Nouvelle Zélande, les Maldives et les Philippines à adopter une législation plus contraignante et protectrice.
Parler des Océans, de ce qu’ils représentent pour les Hommes, et de leur dégradation due à l’Homme, c’est plonger dans un univers complexe que ces quelques lignes ne suffisent qu’à effleurer. Il faut aller plus loin pour comprendre et agir. La traversée de l’océan indien que Raphaëla entreprend se voudrait aussi une invitation à prendre conscience des urgences et se donner l’envie d’agir.

Pour aller plus loin :

1- Sur la pêche et de l’aquaculture :
- avec la FAO (http://www.fao.org/fi/default.asp),
- avec le Marine Stewardship Council (http://www.msc.org/) qui délivre le label bleu récompensant des pratiques de pêche responsable,
- avec Global Aquaculture Alliance (http://www.gaalliance.org/),
- avec l’Ifremer (http://www.ifremer.fr/aquaculture/).

2- Sur le transport maritime et son impact sur les océans, le transport maritime responsable :
il y a l’Organisation internationale Maritime (qui dépend de l’ONU), http://www.imo.org/home.asp,
et puis les activités et programmes de l’Union Européenne (http://www.europa.eu.int/scadplus/leg/fr/s13003.htm).

3- Plus globalement, sur l’océan, les environnements côtiers où les 2/3 de l’humanité sont appelés à vivre dans le siècle en cours :
- avec le PNUE, Programme des Nations Unies pour l’Environnement
http://www.unep.org/Geo/geo3/french/313.htm
et http://www.unep.org/themes/marine/ .
- avec l’UNESCO, http://ioc.unesco.org/iocweb/index.php
et http://www.oceansatlas.com/
- le Service Web Mondial sur les océans, les côtes et les îles, http://www.globaloceans.org/index.html
- un dossier de l’Ifremer sur les océans en mouvement, http://www.ifremer.fr/lpo/cours/

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