COMMUNIQUE DE PRESSE n°8
Mercredi 22 mars 2006

Premiers bords dans l’Océan Indien
de Raphaëla le Gouvello à deux semaines
du départ de la traversée en planche à voile.

Photo Cyril Ducrot

A J moins 15 jours du départ potentiel, installée au Fremantle Sailing Club depuis huit jours, Raphaëla se consacre aux derniers préparatifs. La planche à voile est arrivée sans encombre le 7 mars dernier dans le prestigieux club de voile très connu des navigateurs de la Coupe America. Les Australiens ont accueilli l’équipe des « frenchies » avec beaucoup de gentillesse, quelque peu étonnés et intrigués par cette navigatrice particulière et son flotteur amarré entre les yachts.

Durant cette dizaine de jour, sous une chaleur étouffante (plus de 30°C le jour), Raphaëla et son équipe se sont concentrés essentiellement sur l'avitaillement, étant donné qu’il est absolument interdit d’apporter de la nourriture en Australie sans autorisation spécifique. Cela n’a pas été un problème majeur car il y a beaucoup de choix en matière de produits « outdoor ». Seule, une grosse partie des sachets de plats déshydratés ont été commandés à l’avance en Nouvelle Zélande après avoir été goûté en France durant toute l’année précédente par Raphaëla. Le reste de l’avitaillement, composé de viandes séchées et de fruits secs ont été emballés méticuleusement dans des sachets plastiques avec fermeture étanche. Les produits achetés dans des bouteilles en verre ont été transvasés dans des bouteilles ou récipients plastiques. Les coffres de la planche à voile sont dorénavant pleins, le dernier chargement ayant été effectué hier mardi 21 mars.

Photo Cyril Ducrot

Ce travail fastidieux est agrémenté par des sorties en mer entre la Swan river et la baie de Fremantle, pour que la planchiste puisse tester son flotteur ainsi lourdement chargé et retrouver ses repères. Ces navigations permettent ainsi de vérifier que la planche est bien dans ses lignes, pas trop sur le nez, pas trop sur l’arrière.
Par ailleurs, Raphaëla continue son entraînement sportif, suivant point par point le programme que lui a concocté Jean-Claude Ménard son préparateur physique (footing, rameur en salle, et natation en mer avec une eau à 24°C parfois entre des méduses transparentes !).

Le dernier achat de la semaine est le « shark shield », un bouclier à requin. Un petit engin que Raphaëla installera à la cheville lorsqu’elle sera obligée de se mettre à l’eau pour nettoyer sa planche ou s’agglutineront forcément des « petites bêtes et crustacés divers ». Cet appareil fonctionne en émettant une onde électromagnétique qui « repousse» littéralement les requins, protégeant ainsi Raphaëla dans une bulle d’environ six mètres de rayon.

Photo Hickory

L’emploi du temps de la bretonne est plutôt dense car au-delà de toute préparation sportive et technique, quelques opérations de relations publiques ont été programmées par son sponsor SUEZ à travers sa filiale SITA Australie très implantée à Perth. Ainsi aujourd’hui c’est l’organisation d’une conférence pour la presse australienne, très intéressée par le phénomène « français ». Les journalistes de tous horizons ont répondu présents.

Le lendemain jeudi 23 mars, c’est une matinée complète qui sera consacrée à la visite d’écoles et la rencontre avec des élèves de 8 à 10 ans. Raphaëla en profitera pour leur présenter le kit pédagogique bientôt en ligne en français et en anglais.

Pendant ce temps, le team technique franco-australienne (Cyril Ducrot et Scott Mac Allister) auront la charge d’installer le flotteur dans sa caisse de transport. L’ensemble partira en camion pour 1200 km de route jusqu’à Exmouth, petit port de plaisance au Nord Ouest de l’Australie. L’équipe s’envolera dans la matinée, pour Exmouth, le samedi 25 mars et découvrira enfin le site de départ.

Prochain communiqué d’information le mercredi 30 mars prochain.

Des photos et images vidéo de Raphaëla le Gouvello en navigation sont disponibles sur demande, contactez-nous.