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COMMUNIQUE DE PRESSE
Jeudi 13 juillet 2006

Ligue Réunionnaise de Voile
Ville du Port - Bred - La Réunion
dans le Tour de France à la Voile

Raphaëla le Gouvello, le temps d'une régate

Première vraie journée de détente pour les équipages du Tour de France à la Voile depuis le départ de Dunkerque le 1er juillet dernier. Arrivés hier en fin d’après-midi à La Roche-Bernard, « petite cité de caractère », nichée sur les rives de la Vilaine dans le Morbihan, ils ont pu prendre le temps de savourer la douceur de cette soirée estivale à la lueur d’une pleine lune parfaitement dégagée. La journée d’aujourd’hui ne comprenait en effet qu’une régate coefficient zéro destinée à embarquer VIP, sponsors, famille, amis ou membres de l’assistance à terre.
VILLE DU PORT – BRED – LA REUNION accueillait à son bord Raphaëla le Gouvello, qui vient de traverser l’océan Indien, d’Exmouth en Australie à la Réunion, en planche à voile et en solitaire, ainsi que Fanny, la cuisinière de l’équipage.

 

Crédit photo : Osyssée du Vent.

 

La régate s’est disputée sur la Vilaine, devant La Roche-Bernard, à deux pas du village animation du Tour de France à la Voile, sous un beau soleil d’été et avec une petite brise irrégulière, soufflant du nord-nord-est à 6-8 noeuds. Boosté vraisemblablement par la présence de la véliplanchiste, VILLE DU PORT – BRED – LA REUNION a coupé la ligne d’arrivée, à l’issue d’un parcours côtier de 2,6 milles, en 3e position derrière Côtes d’Armor et Toulon Provence Méditerranée Coych.
Les impressions de Raphaëla le Gouvello, manifestement ravie de son après-midi en Mumm 30, et flash back sur sa traversée.

- Quelles sont tes impressions sur cette régate ?
- Raphaëla le Gouvello : « Je sais que ce sont des amateurs, mais on sent qu’il y un tel niveau de compétences que c’est très impressionnant de les voir fonctionner de manière très soft. Il n’y a jamais un mot de trop. Par moment, c’est un peu chaud. Mais tout le monde reste calme. Chapeau sur le travail de l’équipage ».

- Cela ne te donne pas envie de changer de support ?
- RLG : « Si, si. Mais je mesure le travail que cela signifie. Par exemple, j’ai eu peur au moment du départ. J’avais peur de la collision. Des bateaux comme cela pour une véliplanchiste, cela paraît toujours impressionnant, le maniement du bateau, le maniement des voiles, etc. Sinon, les données restent les mêmes : c’est le vent, l’assiette, le vent sur l’eau… Je franchirai le pas peut-être progressivement, mais je veux me donner le temps d’apprendre… Mais oui, c’est tentant ».

- Tu es revenue il y a un peu plus d’un mois de ta traversée de l’océan Indien. Quel regard portes-tu sur ton exploit ?
- RLG : « Ma traversée n’est pas tout à fait terminée. Je suis encore un peu de dedans, avec le montage du film, co-produit par Suez et TF1, qui a démarré. Le film va sortir à l’automne. Du coup, je replonge dans la traversée. Je suis cela de très près. En fait, je pense que je ne suis pas encore tout à fait rentrée. Cela va prendre du temps. La forme physique aussi va prendre du temps à revenir ».

- Justement, dans quel état de santé es-tu ?
- RLG : « Je suis en forme physiquement dans la mesure où tous les paramètres sont bons. Mais en fait, au niveau des performances physiques, si je voulais reprendre un entraînement pour faire autre chose, je ne serais pas capable. Je suis dans une phase de récupération qui risque de durer tout l’été. L’organisme est fatigué. Il a puisé totalement dans toutes les réserves. Et les points de douleurs articulaires sont toujours présents. Dès que je fais un effort, les articulations qui ont été touchées pendant la traversée, sont sensibles. Il faut y aller tranquillement ».

- Comment se passe ta réadaptation à la vie terrestre ?
- RLG : « Bien. D’autant que depuis mon retour, j’ai été très occupée avec beaucoup de sollicitations notamment de la part des partenaires. Mais je me suis plongée aussi avec délice dans le suivi de la coupe du Monde. J’ai eu aussi beaucoup de moments sympas avec la famille et les amis. Donc tout va bien. Se retrouver en Bretagne, aussi, c’est sympa. J’ai eu un accueil super de mon petit village. J’ai fait aussi quelques visites dans des écoles du coin qui m’avaient suivie. J’ai eu ainsi des rencontres assez fortes. J’ai pu réaliser tout ce qu’il s’était passé pendant la traversée, tout ce que cela avait pu générer comme énergie, comme engouement ».

- La réadaptation mentale met plus de temps…
- RLG : « Oui, on peut reprendre les gestes de la vie quotidienne, comme si on était parti hier. Par exemple, j’ai recommencé à bosser parce que je gère tout le projet sur le plan administratif. On se remet vite dans le bain. Mais pour être capable d’avoir les idées claires pour un nouveau projet, je pense qu’il faut un peu de temps. Je profite de ce moment privilégié pour être à l’écoute. Je rencontre beaucoup de gens. Et il y a des rencontres qui vont certainement m’aider à prendre des décisions pour le futur ».

- Est-ce que tu vois la vie différemment après tes traversées ?
- RLG : « Oui. Ce que peu de gens réalisent c’est que je suis en train de tourner une page qui dure depuis 1999. Ce n’est pas rien. En 7 ans, en partant sur ces traversées, il y a eu un cheminement important, à tous les niveaux. Y compris sur le regard que je porte sur les engagements que j’ai envie d’avoir… Mon activité professionnelle, si je la reprends, je ne la reprendrai pas de la même façon ».

- Tu as des projets ?
- RLG : « J’ai des idées. Mais je ne veux pas trop en parler. Justement parce que cela peut partir dans pas mal de direction. De toutes façons il y a des constantes. Déjà, je ne serai jamais loin de la mer. Ensuite, je considère qu’il faut vraiment s’engager au plus près, avancer sur les causes importantes comme le développement durable. Maintenant, où, quand, comment, aller dans ses passions, et ses convictions, cela reste à réfléchir ».

- L’océan indien est réputé pour être le plus dangereux du monde. Maintenant, tu as des éléments de comparaison…
- RLG : « L’océan Indien a vraiment été le plus dur. C’est vrai que l’on a tendance à penser que, comme la traversée s’est bien passée, que je suis arrivée plus vite que prévu et que j’avais l’air en forme à l’arrivée, c’était facile. Quand j’entends ce type de réflexion, cela fait bizarre. Parce que non, ça a vraiment été très éprouvant. Le fait de revoir les images que j’ai faites, de relire mon journal de bord, cela m’a replongée dedans. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui je dis, bien que j’ai l’air en forme, je suis incapable de faire un effort physique important. Il y a un réel truc qui s’est passé sur cet océan qui est allé largement beaucoup plus loin que sur les autres océans. Mais en même temps, cette traversée a été très riche. Et c’est aussi là que j’ai eu probablement les plus belles sensations de glisse et de sérénité. Parce que j’avais réussi à aller au-delà de ces peurs-angoisses que j’avais sur les traversées précédentes. Je me suis vraiment bien sentie en mer, avec ma planche.

- Les conditions météo étaient vraiment plus dures ?
- RLG : « La mer est super dure, par le travers. On l’appelle la marmite. On a des conditions de mer similaires à une Méditerranée qui se met en furie, sauf que c’est dans un plein océan. On se fait secouer comme un checker. Maintenant, j’ai réussi à passer. J’ai eu de la chance. Parce qu’il faut ne pas perdre de vue que la probabilité était forte pour que je rencontre une tempête tropicale. J’ai eu des coups de vents tropicaux, mais pas de tempête. Il y a une part de chance aussi. L’océan Indien n’a pas été trop méchant avec moi. Et pour cela, je l’en remercie ».

- Tu es finalement restée assez peu de jours à la Réunion…
- RLG : « Oui, je sais. Mais il est question que j’y revienne l’année prochaine. Et ce sera avec le plus grand plaisir. Justement peut-être pour présenter le film qui est en cours de montage. Le présenter aux Réunionnais sera une belle occasion d’évoquer l’anniversaire de cette arrivée à la Réunion ».

Le rendez-vous est pris.

 

Crédit photo : Odyssée du Vent.

 

Classement de la manche coefficient 0 : 1er Côtes d’Armor ; 2e Toulon Provence Méditerranée Coych ; 3e VILLE DU PORT – BRED – LA REUNION ; 4e Val Thorens.

Classement général avant jury : 1er Défi Partagé Marseille (D. Deruelle) 534 pts ; 2e Région Ile de France (J.-P. Nicol) 518 pts ; 3e Matondo Congo Route de l’Equateur (P.-L. Berthet) 503 pts ; 4e Ville de Genève – Carrefour Prévention (L. Furher) 501 pts ; 5e Joe Fly Sailing Team (G. Maspero) 492 pts ; 20e VILLE DU PORT – BRED – LA REUNION (M. Guessard) 310 pts.

Classement amateur avant jury : 1er Ile Maurice – Naïade Resorts EBSCO (S. Schtounder) 430 pts ; 2e Dieppe Seine Maritime (R. Gibon) 404, 5 pts ; 3e Perpignan Méditerranée (P. McKenzie) 377,5 pts ; 6e VILLE DU PORT – BRED – LA REUNION (M. Guessard) 310 pts.

Programme : Vendredi 14 juillet, 7 heures, départ du ralliement vers Port Bourgenay. Arrivée prévue en fin de journée

Pour plus d’infos et photos libres de droits presse quotidienne et sites internet d’informations : www.tourvoile.fr
Photographe : Jean-Marie LIOT au 06 80 20 27 96. jmliot@jmliot.com

Rédaction : Séverine Le Bourhis

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