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POINT DU JOUR n°52
Samedi 13 mai 2006 (Pénestin 18H15)

L’accordéon et le petit doigt

Vendredi était une toute petite journée et Raphaëla a quand même essayé d’avancer avec sa voile de 7,4 m². « J’ai l’impression que le bout de la traversée se distend, s’éloigne. J’ai fait 6 heures de navigation aujourd’hui. C’est vrai que ce n’était pas trop compliqué mais c’était une journée nulle ». En plus elle a eu droit à de gros grains dans l’après-midi, jamais très bon pour le moral.
« Et en plus je ne vois rien dans l’eau ». Effectivement, après consultation de Laurence Miossec (Ifremer), notre experte en anatifes des traversées (même si elle dit elle-même qu’elle n’est pas spécialiste), il semblerait que ce soit tout à fait normal que Raphaëla croise si peu de faune là où elle navigue. En effet, cette zone (environ le 20e parallèle Sud) est très pauvre selon ses termes. « D’ailleurs, nous dit Laurence, il faut savoir que l’océan Indien est le plus pauvre en vie marine de la planète. De plus, Raphaëla est beaucoup plus au Sud des zones où l’on pourrait observer la mise en place d’une chaîne de vie marine ».

Pierre-Louis Castelli est avec nous vendredi après-midi.
- « Rappelle-toi ce que disait d’Aboville lors de sa traversée du Pacifique Nord. Il disait le temps se dilue. Qu’est-ce que tu en dis ? »
- « Oui c’est vrai, avec le calme ambiant on ressent une sorte de pesanteur. Mais le soir on est vite repris par les contingences matérielles : dégréer, manger, téléphoner. Après ma journée de navigation je regarde le GPS et, là, la réalité vous rejoint. Enfin c’était quand même une belle journée, j’ai fait ma pause déjeuner sous un beau soleil ».
- « Ecoute, tout à l’heure j’ai croisé Michel Platini dans les locaux de Radio France. Et il m’a dit : la fille qui traverse cet océan sur sa planche c’est super ».
Pierre-Louis vient de marquer un point, on entend le sourire de Raphaëla, un peu émue. Tout cela relativise un peu la sensation qu’elle a de faire de l’accordéon sur l’océan avec des journées de 4 milles après celles de plus de 60 milles du mois précédent…

Dans la nuit de vendredi à samedi (début de journée pour Raphaëla) la vacation commence gentiment, et puis, tout à coup je me réveille totalement. Raphaëla est en train de m’expliquer qu’elle a dû se faire une entorse au petit doigt de la main droite en tombant jeudi. Eh oui, j’avais dit que sa chute n’avait pas eu de conséquence mais je n’avais alors pas toute l’information… « Ma dernière phalange est un peu pliée et ça fait mal dès que je bute sur du dur. Au début je croyais que c’était l’égratignure que je m’étais faite en tombant qui s’infectait un peu, alors j’ai utilisé les grands moyens : nettoyage vigoureux, désinfection. Mais ça n’a pas eu d’effet. J’ai le petit doigt toujours en l’air, on dirait Les Envahisseurs ».

Jean-Claude Belot vient immédiatement à la vacation cet après-midi pour expliquer à Raphaëla comment poser l’attelle qu’elle a embarquée. Ca ferraille dur lors de la discussion, c’est bon signe.
- « Ben oui mais je ne peux pas naviguer avec ça. En fait c’est la vie à bord où je me sens le plus handicapée ». Effectivement, elle a navigué sans problème toute la journée avec un vent plus intéressant qu’hier.
- « OK, tu la mets pour la nuit avec un peu de Nifluril et pendant la journée tu l’enlèves »
- « Oui d’accord mais comment je la mets ? Mon doigt est plié ».
- « Eh bien, tu positionnes l’attelle à la forme de ton doigt, pas de problème ».
- « Et combien de temps tu crois que ça va durer ? »
- « Ecoute, en général, quand les gens ont ce genre de problème on met la main au repos pendant 10 à 15 jours. Mais il y a des cas où la main continue de travailler et ça peut se remettre plus vite. J’ai déjà vu ça ».
Il s’accroche le Jean-Claude, il veut la convaincre.
- « Bon, mais alors je compense et du coup j’ai mal au coude ».
- « Quand tu mets le Nifluril sur ton doigt tu en profites pour en passer une petite couche sur le coude ».

Ce coup-ci je crois qu’il a gagné, Raphaëla acquiesce…. Ouf ! C’est vrai qu’il commence à bien la connaître depuis 6 ans qu’ils travaillent ensemble, il a su choisir les mots, bravo !

On termine la vacation sur une note poétique, « j’ai encore vu un phaéton à queue blanche aujourd’hui. J’ai eu le temps de l’observer parce qu’il vole en faisant du surplace au-dessus de la planche ».

Rédaction Hélène André

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